Marcel est un jardiner dans le vent et pas uniquement parce qu’il cultive la menthe poivrée du Nebraska !
Comme son petit voisin Marius, rejoins-le dans une grande aventure à couper le souffle et qui ne manque pas d’air…
Extrait du livre :
Marcel au pays des courants d’air
Marcel semble indifférent à la tempête qui sévit depuis ce matin. Occupé à récolter ses feuilles de menthe, le vieux jardinier est ailleurs. À croire que rien ni personne ne pourra le sortir de ses pensées. Sa longue écharpe et ses moustaches volent aux quatre vents. Marius, son jeune voisin, s’approche de lui :
– Je jouais avec mon cerf-volant lorsque j’ai senti un souffle puissant ! J’ai eu beau m’agripper à l’arbre creux, le vent était le plus fort. Si je n’avais pas lâché mon cerf-volant, je serais dans les airs… Eh oh, tu m’entends ?
Pensif, marcel regarde le ciel.
– Il doit encore s’en passer de belles, là-haut. Il faut croire que ça recommence !
– Tu sais des choses ? demande Marius à son ami.
Le vieil homme raconte alors à Marius un secret qu’il n’a jamais confié à personne : son histoire au pays des courants d’air. À l’époque, marcel était tout jeune jardinier. Il cueillait déjà sa fameuse menthe poivrée du Nebraska. Ce jour-là, dans le grand champ, le vent souffla plus vite et plus fort que d’habitude, jusqu’à s’engouffrer dans le vieil arrosoir, lui faisant siffler une musique envoûtante. La tempête gagna en puissance, et les outils de marcel, pris dans le grand tourbillon, dansèrent autour de lui. Soudain, les pieds de marcel décollèrent. Quelle surprise ! Un jardinier dans les airs…
Notes perso :
La première version de Marcel au pays des courants d’air a plus de vingt ans. Je l’avais écrite pour la création d’un spectacle de marionnettes pour enfants avec de jeunes artistes du Mans. Le projet ne s’est jamais monté et j’ai rangé cette histoire dans un carton… (pour une fois que je range !)
Je connais Isabelle Flourac depuis… si longtemps. Rêveuse, lunaire, poétesse, voyageuse, artiste, elle est ma petite sœur de cœur pour la vie. J’ai toujours été fasciné par ses illustrations subtiles dans lesquelles ressortent sa tendresse à fleur de peau…
Elle a dessiné Marcel comme je l’avais imaginé… Ce livre est notre poésie commune.